C'est un peu comme la quatrième dimension...
C'est un peu comme la quatrième dimension: on peut le côtoyer, le frôler, sans jamais y entrer. Ou alors basculer dedans sans s'en rendre compte d'abord, car sa porte est invisible. Ou bien le chercher sans jamais le trouver, quête d'un Graal si rarement en or...
C'est un peu comme un troc: chacun possède ses richesses, les exposent -ou pas-, cherche la bonne affaire, de coup de pub en exposition, par exemple en magasins spécialisés (on appelle ça des boites de nuit, et les courses se font aussi souvent le samedi), et de plus en plus sur des sites Internet, pour une cyber-consommation en passe de devenir quasiment mythique.
C'est d'abord ce qui mène le monde (ce qu'il en restera si l'autre despote, l'argent, meurt de sa futilité bien plus grande): quatre chansons sur cinq, Trois films sur quatre, deux livres sur trois en parlent, quand ils ne s'en servent pas de fil conducteur.
C'est également une arme, qui tue à coup de larmes.
Ce n'est pas un jeu, ou alors égoïste et cruel: rarement on y joue à deux, et celui qui manipule son partenaire -en fait un adversaire innocent- n'est pas digne d'en recevoir.
Y être sincère, cette vertu parmis les plus respectables, y est bien trop souvent fatal.
On le fait, un peu, on en parle, mal, on le voit, trop rarement, on le maudit, trop souvent, on y pense, si souvent, bien qu'on s'en défende.
On le trouve pour mieux le perdre.
Quand il meurt, la haine souvent prend sa place: et oui, comme les grandes idées, une fois figé, il porte en lui le germe de son antagonisme...
Quand il n'est que physique, il est sans intérêt.
Quand il n'est que psychique, il est sans intérêts.
Quand il n'est que phallique, il est grossier.
Quand il n'est que ludique, il est manipulé.
Quand il n'est que pratique, il est trop intéressé.
Quand il sera cosmique, et partagé,
quand il sera magique, je serais intéressé?
