Mi-parcours en vue... la théorie le plus souvent admise étant que, vers 40 ans, nous passons le cap de la première moitié de vie, et ce cap se trouvant en plein dans ma ligne de mire, l'heure est au bilan des ans.
De la bile et des ans...
Pas de bol: pendant trente ans, j'avais la parfaite impression d'être heureux. Comme toutes les impressions, elle était en partie fausse, ou plutôt faussé par un départ d'adolescence du genre « pire possible ». L'autre bout du cordon ne réponds plus, bien trop tôt. Plus rien à quoi se raccrocher. De la bile et des ans...
Je serais donc autodidacte, avec tout ce que cela comporte de vide culturel dans les relations humaines, en particulier avec la moitié féminine de cette race déjà complexe.
Self made man très rarement aidé, constructeur patient et têtu, mais pourquoi finalement?
Au carrefour, je négative... herbes coupés sous les pieds... rêves, même les modestes envolés... ne parlons pas de ceux plus aériens qui font tomber d'une hauteur où l'absence de parachute serait fatale.
Las... lassitude de l'altitude, dé béatitude dans la solitude, solitaire amer, solitaire en mer pas d'huile... rien ne glisse en ce bas monde.
Les ressources humaines étant ce qu'elles sont (des re-sources), et l'entourage lassé rapidement d'un mal-être soudain et incompréhensible à certains, la bataille est engagé avec des armes aussi lourdes que la situation.
Il y a bien lourdeur là où il ne devrait y avoir que légèreté, incompréhension et appréhension mêlés... néologisons, tiens: incomapréhension.
Le mot fait lourd? Décidément...
(à suivre...)
