Sans doute un sursis, cette relative douceur au milieu de l'hiver. Mais la vie n'est elle pas elle même, par essence, un sursis permanent?
Printemps en vue. Encore un peu distant, mais ça brille là bas, à l'horizon. Tant de choses à faire, quelques-unes à finir de défaire, les valises redeviendront seulement bagages et ne camperont plus sous les yeux...
Andalousie, Asturies, Aragon bien sûr, Alpes, Alsace évidemment... Tout reprendre depuis le début de l'alphabet...
Les prochains froids inévitables, il faudra s'en couvrir, sans courir dans les congères qu'on gèrent pas toujours.
Pour faire du printemps un plein temps, et d'avril un asile... de paix retrouvée?
(En guise de générique de fin pour les "billets d'aller simple"... )
April, come she will (extrait en real audio)
When streams are ripe and swelled with rain
May, she will stay,
Resting in my arms again.
June, she'll change her tune,
In restless walks she'll prowl the night;
July, she will fly
And give no warning to her flight.
August, die she must,
The autumn winds blow chilly and cold;
September I'll remember
A love once new has now grown old...
(Soyez indulgents avec ma traduction de cette magnifique chanson de Paul Simon , et merci à Sophie pour son aide sur 2 phrases récalcitrantes :) )
Avril, elle arrivera
Quand les cours d'eau sont mûrs et gonflés avec la pluie
Mai, elle restera,
se reposant dans mes bras encore
Juin, elle changera d'air,
dans les promenades agitées de ses errances nocturnes
Juillet, elle s'envolera
et n'avertira personne de son vol.
Août, doit-elle mourir?
les coup de vents d'automne sont frais et froid
Septembre je me rappellerais
L'amour qui fut neuf est devenu bien vieux...
